ROMOLI (Domenico) - La singolare dottrina, dell'vfficio dello scalco, de i condimenti di tutte le viuande, le stagioni che si conuengono a tutti gli animali, vccelli, & pesci, banchetti di ogni tempo, & mangiare da apparecchiarsi di dì, in dì, per tutto l'anno a prencipi. Con la dichiaratione della qualità delle carni di tutti gli animali, & pesci, & di tutte le viuande circa la sanità [...].
Venetia (Venise), Michele Tramezzino, 1570.
Reliure originale en plein parchemin, titre manuscrit au dos (gardes renouvelées), traces de lacets aux couvertures, titre manuscrit sur la tranche supérieure, cm 15,2 x 10,5, pages: 16 ff n.n. (dont la page de titre), 376 ff. Belle vignette sur la page de titre, lettrines. Bon exemplaire, malgré quelques rousseurs.
La vie de Domenico Romoli est couverte de mystère, vu que nous n'avons as trouvé des sources biographiques fiables: nous n'avons ni date de naissance ni de décès, ni information permettant d'illustrer sa personnalité.
Quelque source indique qu'il faisait partie d'une famille noble florentine. "Panunto" ("Pain huilé") est son surnom: à Florence on mangeait depuis des siècles la "bruschetta", une tranche de pain rassis huilée au bon huile d'olive (coutume que les grands restaurants étoilés ont repris de nos temps, en guise de mise en bouche). On peut déduire, de la première édition de son traité "La Singolar Doctrina" (Venise 1560), et de quelques indices qui y sont contenus, qu'il vécut au milieu du XVIe siècle exerçant des fonctions d'écuyer tranchant ("scalco") auprès de divers seigneurs, dont le pape Léon. X.
Il était, comme l'écrit un de ses contemporains : “un gentilhomme florentin, non moins expert en cuisine qu'en choses de cour, doué d'une bonne lecture des auteurs classiques et modernes”.
Le traité du Panunto (ou Panonto), divisé en deux parties, se présente comme une sorte d'encyclopédie de l'art gastronomique.
Dans le premier, il décrit dans divers chapitres les tâches du “scalco”, l'attention portée aux relations humaines avec le monsieur et ses employés, la nature de la viande et du poisson, le menu du jour et le banquet.
La deuxième partie de l'ouvrage est plutôt consacrée à la qualité de l'alimentation, aux régimes à observer, aux effets que l'alimentation peut produire au détriment ou au bénéfice de la santé, et des exercices physiques adaptés aux différentes saisons de l'âge. A partir de la “Doctrine singulière” il est possible d'obtenir des témoignages à la fois sur l'art de la table et sur les modes de vie du XVIe siècle.
L'avis en faveur de certains aliments considérés comme aphrodisiaques est curieux : "la moutarde... enflamme la luxure, les poireaux... bougent le coït, les câpres... la rendent vivante".
L'édition originale parut en 1560. Vicaire, 747.
Venetia (Venise), Michele Tramezzino, 1570.
Reliure originale en plein parchemin, titre manuscrit au dos (gardes renouvelées), traces de lacets aux couvertures, titre manuscrit sur la tranche supérieure, cm 15,2 x 10,5, pages: 16 ff n.n. (dont la page de titre), 376 ff. Belle vignette sur la page de titre, lettrines. Bon exemplaire, malgré quelques rousseurs.
La vie de Domenico Romoli est couverte de mystère, vu que nous n'avons as trouvé des sources biographiques fiables: nous n'avons ni date de naissance ni de décès, ni information permettant d'illustrer sa personnalité.
Quelque source indique qu'il faisait partie d'une famille noble florentine. "Panunto" ("Pain huilé") est son surnom: à Florence on mangeait depuis des siècles la "bruschetta", une tranche de pain rassis huilée au bon huile d'olive (coutume que les grands restaurants étoilés ont repris de nos temps, en guise de mise en bouche). On peut déduire, de la première édition de son traité "La Singolar Doctrina" (Venise 1560), et de quelques indices qui y sont contenus, qu'il vécut au milieu du XVIe siècle exerçant des fonctions d'écuyer tranchant ("scalco") auprès de divers seigneurs, dont le pape Léon. X.
Il était, comme l'écrit un de ses contemporains : “un gentilhomme florentin, non moins expert en cuisine qu'en choses de cour, doué d'une bonne lecture des auteurs classiques et modernes”.
Le traité du Panunto (ou Panonto), divisé en deux parties, se présente comme une sorte d'encyclopédie de l'art gastronomique.
Dans le premier, il décrit dans divers chapitres les tâches du “scalco”, l'attention portée aux relations humaines avec le monsieur et ses employés, la nature de la viande et du poisson, le menu du jour et le banquet.
La deuxième partie de l'ouvrage est plutôt consacrée à la qualité de l'alimentation, aux régimes à observer, aux effets que l'alimentation peut produire au détriment ou au bénéfice de la santé, et des exercices physiques adaptés aux différentes saisons de l'âge. A partir de la “Doctrine singulière” il est possible d'obtenir des témoignages à la fois sur l'art de la table et sur les modes de vie du XVIe siècle.
L'avis en faveur de certains aliments considérés comme aphrodisiaques est curieux : "la moutarde... enflamme la luxure, les poireaux... bougent le coït, les câpres... la rendent vivante".
L'édition originale parut en 1560. Vicaire, 747.